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LA COUCHE EST PLEINE

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LA COUCHE EST PLEINE
22 novembre 2010

Doux Jésus ! A la crèche, ils m'ont pris pour un âne...

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Commente pas le titre s'il te plaît, je suis comme en convalescence : des tonnes de jours sans écrire, je suis un peu rouillé. Heureusement qu'il y a des événements du quotidien pour me remettre de l'huile dans les rouages et des coups de pied au derrière, tu sais.

Là, c'est la crèche. Ma Progéniture, 22 mois, y est plutôt bien. Quand elle y est.

Je m'explique. Je rentre pas dans la polémique hein. Mais les grèves à cause de la réforme des retraites, nous on a bien donné, en tant que parents. Pfiouuu. Alors d'accord, à chaque fois, on était relativement prévenus par les médias de tel mardi noir ou de tel jeudi marron (si tu te demandes pourquoi j'ai choisi cette couleur, bah tu m'envoies un mail). Sauf que les puéricultrices ne décidaient que la veille quelle section de la crèche serait fermée. Prévenir ton boss à H - 22 que le lendemain, jour de bouclage, il peut s'asseoir sur ton coup de main, c'est raide. A cause de l'égalité des sexes entre parents, on faisait fifty-fifty avec Ma Douce. Un coup elle posait une journée (RTT, congé payé...), un coup c'était moi. J'en ai tellement posé - cinq ou six si on compte les journées pédagogiques de cet automne - que je ne partirai pas en vacances de Noël avec mes princesses entre les deux réveillons (pleure pas pour moi je gère tout seul).
Tu comprends bien que ce matin, j'ai eu une ration de boules supplémentaires en voyant l'affichette "Préavis de grève pour le mardi 23 novembre" - Genre... demain ! J'ai déposé ma lardonne parmi les autres poussins et j'ai bifurqué direct dans le burlingue de la dirlo (San Antonio, sors de ce corps veux-tu ?). Je lui ai servi les arguments que je t'ai dit ci-dessus. Elle a dit que comme d'habitude, elle confirmerait - ou pas - par téléphone. Il n'y a pas eu de coup de fil, donc je ne poserai pas de jour de congé. Tout va bien. J'arrête donc de m'énerver.

Quoique...

Dans le métro, une dizaine de minutes plus tard (c'est à peu près le seul moment de la journée où personne ne me brise quoi que ce soit), je sors le petit papier que j'ai récupéré dans le casier de correspondance entre la crèche et Ma Somptueuse et moi. Il y avait écrit ça :

Objet : réunion de parents

Chers parents,
Nous vous invitons à un temps de rencontre avec l'équipe le lundi 29 novembre de 17 h 30 à 18 h 30 afin d'échanger sur le déroulement de la journée de vos enfants (accueil, repas, sommeil...) et répondre à vos questions.
Veuillez confirmer votre présence auprès de l'équipe.
etc etc...

Un bon point pour eux, que je me suis dit. Bon, sauf que je finis le boulot à 19 h et qu'après j'ai une heure de métro... Je vais quand même pas embêter la nounou en l'envoyant assister au truc et prendre des notes. Mais si ça déborde, remarque, j'ai le temps de rester deux minutes, c'est déjà une preuve de bonne volonté.

Et puis je suis tombé sur un autre petit mot agrafé au dos de cette invitation. Genre rajouté après réflexion.

Lequel disait :

Chers parents,
Pour que notre rencontre se passe dans des conditions optimales, nous vous invitons à y assister sans la présence de vos enfants.
(attention, c'est maintenant que c'est énorme, il m'a fallu le relire trois fois pour être sûr de bien comprendre...) Pour que l'équipe au complet puisse y assister, il serait souhaitable d'organiser le départ de vos enfants plus tôt, car nous ne pouvons assurer leur garde dans une autre section.

Merci pour votre compréhension,

La Direction.

En clair, trois possibilités :

1) Je ramène ma fille à la maison, je lui mets un DVD, je lui laisse les knackis Herta à se réchauffer dans le micro-ondes, je claque la porte derrière moi et je retourne à la crèche sans elle.
2) Je ramène ma fille à la maison, je lui mets un DVD, je lui laisse une purée à se réchauffer dans le micro-ondes, je claque la porte derrière moi et je retourne à la crèche sans elle.
3) J'y vais pas.

Franchement, j'hésite.

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16 novembre 2010

Je vous ai dessiné un dessin

A défaut de billet, un crobard pécho sur la Toile. M'engueulez pas, j'hiberne.

Bi_re

6 octobre 2010

Grand ménage d'automne

Je continue à piller les archives d'Hara Kiri (rien à voir avec le fromage étouffe-bébé)...

Hara_Kiri

23 septembre 2010

"Viens voir le docteur, non n'aie pas peur..."

Heureusement que c'est pas tous les jours la merde.

Avant-hier, ça a donné ça :

-Bonjour, c'est monsieur Nonyme. Je voudrais un rendez-vous avec le docteur, j'ai une sciatique qui me met le feu dans la old_doctorfesse et qui me consume la cuisse depuis plus d'un mois. Pas facile pour porter Ma Fille. Et puis Ma Douce et Somptueuse Moitié ne croit qu'à moitié à mes douleurs, vous savez ?

-Ah oui, mais ce sera pas avec votre docteur habituel mais avec Madame Trucmuche.

-Bon, que je fais, pas de souci. L'idée c'est que je sois soigné hein.

-J'ai un rendez-vous mardi à 8 h 45 si vous voulez.

-Je prends.

Tac, c'était calé.

Avant-hier, donc, je sors de chez moi, et file à cinq minutes de là, sur le boulevard et me retrouve assis dans la salle d'attente où un sexagénaire propre sur lui attendait déjà, lui aussi, une sacoche en cuir un peu raide sur les genoux. On entend au bout du couloir un dialogue étouffé, des voix monter. Le truc classique de la fin de consultation, le patient soulagé d'être pas si en vrac que ça et qui se met - un peu - à raconter sa vie, peut-être ses dernières vacances, sur le pas de la porte du cabinet du praticien, en remettant un dernier pan de sa chemise dans son pantalon. Je sais bien, j'ai tendance à faire pareil. On entend le patient prendre congé, faire couiner ses souliers sur le lino beigeasse du couloir, puis claquer la porte derrière lui.
Sans tarder, une femme élancée, chignon, un peu sèche mais encore belle pour ses probables 55 ans, passe une tête dans la salle d'attente. Sûrement Mme Trucmuche. Elle pince ses lèvres en guise de sourire, fait un signe du menton au type à côté de moi. Il se lève sans piper mot et la suit. Me voici seul. Je regarde ma montre : ils devraient en avoir pour vingt minutes. S'il ne lui raconte pas trop ses vacances en Vendée, je serai pas trop à la bourre au boulot. A cette heure-ci de la matinée, le soleil inonde royal au bar la salle d'attente. Je décide de me caler plus confortablement sur ma chaise - même si cette fichue sciatique me balance un coup de 220 volts au passage - et je ferme les yeux pour mieux apprécier la douce chaleur sur mon visage.

-Monsieur... Nonyme ?

Je sursaute. Je cligne des yeux.

-Monsieur Nonyme ? On y va ?

En fait, je comprends en une fraction de seconde. La toubib que j'ai vue tout à l'heure n'était pas Mme Trucmuche, l'intérimaire de mon généraliste habituel. C'était son associée de toujours, celle qui partage les locaux avec lui. Mme Trucmuche, la remplaçante, elle est devant moi. Et sans déconner, elle ressemble carrément à ça :

Bullock

A la base, je ne suis pas un hystérique de Sandra Bullock. Mais quoi, YEAH les amis, c'est ma toubib, là !!!! Elle n'est pas très grande, la trentaine, elle est fraîche comme une prairie subtilement veloutée par la rosée, elle porte une robe d'inspiration orientale, des nu-pieds sobres mettant en valeur une french pédicure toute simple. En fait, là où je dois passer pour un gros benêt, c'est que je suis bien. Sur ma chaise, à la regarder. Alors que dans ces cas-là, on se lève comme si c'était le départ du 400 m, on fait tomber son portable, on attrape dans un même élan gauche sa veste, son écharpe, sa besace, on se prend les pieds dans le tapis. On s'excuse de faire attendre alors que c'est nous qui avons attendu. Pas moi. Je laisse encore filer trois immenses secondes. Il est belle mon docteur. D'un léger déhanché, elle ondule imperceptiblement pour poser son épaule dénudée contre l'embrasure de la porte. Elle sourit. Cela fait plisser ses yeux en amande. Un truc de dingue.

-Alors... On y va ?

Oui. On y va.

Je me redresse. Je n'ai plus mal à la jambe. Je m'engouffre dans le couloir sombre, sur ses pas, d'une démarche un peu penchée imprimant déjà la posture d'une dévotion inconsciente. Ses cheveux exhalent une fragrance discrète de jasmin. Elle me fait signe d'entrer avant elle et de m'asseoir. Elle referme la porte sur le secret médical de ce qui va se passer à partir de maintenant.

C'était avant-hier. C'était le premier jour de l'automne. S'est-elle dit, comme moi, que l'été avait décidé de nous offrir un matin supplémentaire ?

16 septembre 2010

Les doudous ont-ils une bite ?

J'ai une vague idée de la réponse depuis que j'ai reçu la couve de Crazy Toys, beau livre à paraître aux éditions de La Martinière Styles le 7 octobre et dans lequel des créateurs se sont amusés à ré-inventer le mythique objet transitionnel...

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15 septembre 2010

Psychose à la crèche

Cliché volé hier à la porte de la crèche de Ma Wonderful Progéniture. J'en frissonne encore, tu sais :

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13 septembre 2010

Tchao, tympans !

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Mais ils foutent quoi de leur life les mecs du Guiness Book des records, là ? Je veux dire, quand il y a un méchant exploit à homologuer, ils prennent quand même leurs samedis et dimanches ? Maintiennent le déjeuner chez le beau-frère ? Nan parce que ce week-end, je vous jure que j'étais chaud sa mère pour y entrer, au Guiness Book. Avec diplôme et médaille. Catégorie musique. Mon exploit ? Sous la menace sanglotante de Ma Merveilleuse Progéniture, j'ai supporté quasiment sans broncher de lui passer environ soixante-dix fois un vidéo clip disponible sur YouTube dont elle est tombée raide dingue : Le Papa Pingouin, de Pigloo. On m'avait vaguement mis au parfum dans une autre vie : "Ah, tu vas voir, les petits, quand ils aiment un truc, ils te le réclament en boucle. Mais alors EN BOUCLE !" Je savais pas à quel point c'était vrai. Et dur. Ce week-end, donc, Ma Douce Moitié s'étant lâchement barrée rendue à un déplacement professionnel tu parles , je me suis retrouvé en tête-à-tête avec La Petite. Dès dix heures, samedi matin, je mets un genou à terre. Il faut dire que levé depuis six heures et demie, je pique du nez et suis à court d'idées : on vient de lire quatre fois l'intégrale dans la Pléiade de "Papapapapapa" (comprenez Barbapapa), elle a arraché plusieurs touffes de poils au chat - puis, sympa, les lui a reposées sur le dos - après j'ai cru que la coller devant Ludo Zouzous sur France 5 à côté de moi sur le canapé me permettrait en douce de checker mes e-mails et mater du Facebook depuis mon iPhone... Las, nib, qued', zobi quéquette : elle s'emmerdait (et moi je voulais repousser au maximum la sortie au parc : je trouve les enfants des autres moches et attardés). Alors j'ai pensé, va savoir pourquoi, à Papa Pingouin. J'étais tombé dessus cet été, en surfant. J'ai chopé le MacBook et mis le clip. Kiff immédiat. Des étincelles dans les prunelles. Sourire carnassier. "Akôr ! Akôr !" Du coup, il n'y en a plus eu que pour Pigloo. Pendant deux jours. La mélodie s'agrippe depuis à mes neurones. Je mange avec Papa Pingouin. Je me couche avec Papa Pingouin. Quand je me lève pour pisser la nuit, il y a un gros Papa Pingouin qui me suit. Le matin, Papa Pingouin pète sous la couette avec moi. Dans le métro, ce matin, je n'ai pas réussi à le semer. Il n'y a pas de raison pour que je sois le seul à morfler, vu que ça va me rester dans les tuyaux facile trois ans. Alors cadeau, prenez-vous ça dans les tympans, les gens. Moi, je file me faire un rail d'Aspegic 1000.


(Légende de la photo qu'est tout en haut : Papa Anonyme en galère essayant de coller un plomb à Pigloo)

9 septembre 2010

Vivement le printemps !

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L'hiver va être long, c'est moi qui vous le dit.
Il a même déjà commencé, figure-toi. A peine rentrée à la crèche, chez les "moyens", la joue rose et les gambettes hâlées, Ma Progéniture (19 mois d'âge) nous ramène déjà des trucs à la maison. Pas de doudous ni de bodys moches déposés par erreur dans son casier par une puéricultrice daltonienne, ni même de petits gâteaux Trois chatons Coqueline à la fraise - ses préférés. Non, je parle de microbes. C'est le pédiatre de la rue Trousseau qui me l'a assuré avant-hier :

-Ah bah ayé : c'est l'hiver qui commence, elle vous fait une angine doublée d'une laryngite et regardez, là, l'écoulement nasal. Pu-ru-lent ! Elle a repris la crèche, déjà ?
-Oui, déjà, m'sieur. Déjà.
-Bah voilà.
L'hiver. Ce tunnel qui depuis pas tout à fait deux ans rime pour moi avec mouche-bébé, suppo Doliprane boîte bleue en alternance avec l'Advil qui sent la fraise Tagada... Ce tunnel d'emmerdes qui dure aussi longtemps qu'au Québec aurait donc déjà commencé. Début septembre, hein ? Alors que je mets encore mes polos et que je bosse en chemise sans encore frissonner tout à fait, que ma valise des vacances n'est pas finie de ranger (merde, le maillot de bain même pas rincé, shit, les Marcel blancs jaunis aux entournures à cause de l'autobronzant pour booster le hâle des premiers jours)...
En tous cas, ne comptez pas sur moi pour prendre position sur le débat essentiel se résumant par : "faut-il les mettre à la crèche tout de suite pour qu'ils se chopent tout ce qui passe et être peinard après, ou faut-il s'accorder un sursis et leur faire goûter à tout cela à la maternelle ?".
Car je n'en pense pas grand chose. Vous saurez mieux que moi. De toutes manières il est trop tard et j'ai les crocs. Je vais plutôt aller chez Franprix faire les courses pêcher deux ou trois saumons sous la banquise, tiens.

Photo : Papa Anonyme ayant pris quelques kilos pendant ses vacances mais s'en foutant grave. Mais grave.

1 juillet 2010

La poupée à caca du Professeur Choron, tu connais ?

28 juin 2010

Pour Hachette, l'iPhone est un jeu d'enfant

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C'est la rubrique High-Tech, cette fois-ci.

Blogueurs, blogueuses, on continue à se payer grave notre tête, là. Le nombre de demandes de partenariats que je reçois par semaine de la part de communicants sans neurones commence à me faire peur. Et vas-y que je te relance (Pampers), que je te propose de te filer gratos un portrait de ton gamin EN COULEUR SUR DU TISSU si tu mets un lien vers mon site pour parents gnan-gnans (genre portrait du petit Grégory sur la commode)...

Et ce matin, c'est carrément plus simple. C'est "j'ai même pas lu ton blog" et "je fais à peine des phrases droites".

La preuve in extenso. Même plus j'ai besoin de bosser, les attachées de presse me fournissent du LOL gratos. C'est le monde à l'envers. Nan ?

J'ai mis en gras les endroits où j'ai pleuré de rire, j'ai souligné les effets de style trop habiles. Et ça fait comme ça :

Un visiteur de votre blog a souhaité vous contacter via le lien 'Contactez l'auteur' présent sur votre blog.

Voici son message :

Application Iphone Hachette pour les enfants qui apprennent à lire : "ABC Rigolo"
Bonjour,

je vous contacte par rapport à une nouveauté que Hachette, leader des ouvrages destinés aux enfants de classe maternelle,  lance en ce moment :  l'application iphone "ABC Rigolo - j'apprends les grandes lettres".

En effet, cette application, destinée aux enfants de 3 à 5 ans leur permet d'apprendre de façon ludique les grandes lettres. Le concept est très simple car chaque lettre est associée à une image dont le mot commence par la lettre qui lui ressemble grahiquement.
(Note de Papa Anonyme : une lettre "h" a été supprimée du dernier mot de la phrase précédente. Sauras-tu de quelle lettre il s'agit ?)

L'application vient d'être lancée dans l'itunes store à 2.39 €. Voici le lien : http://itunes.apple.com/fr/app/abc-rigolo-grandes-lettres/id375762387?mt=8
N'hésitez pas à m'écrire si vous souhaitez recevoir le dossier de presse et les visuels.
Si vous désirez tester l'application, je peux aussi vous donner un code promotionnel (il est nécessaire d'avoir un compte US d'Itunes Store).

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire ou
d'autres visuels.

Bien cordialement
Paula XXXXXXX
06 85 XX XX XX

Je résume :

1) Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je lancerai bien une souscription pour payer un exemplaire de Mon Premier Bescherelle illustré à Paula. Ou alors il faut que quelqu'un lui dise de ne plus rédiger de communiqués à 23 h 17 pour s'avancer pour le lundi, après un dimanche soir passé à picoler devant les rediffs de Zone Interdite.

2) Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas capté à la première lecture : OUI, cette méthode pour se familiariser avec les lettres de l'alphabet, destinée aux 3 à 5 ans est disponible sur... iPhone. Flippez, parents, Hachette s'occupe de l'éducation de vos enfants... Et moi qui râle quand Ma Fille (18 mois) me pique mon iPhone pour y faire des traces de salive au boudoir. Elle veut sans doute télécharger l'appli du Petit Larousse pâtissier. Tout bêtement. J'ai pas raison, Paula ?

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